" Les morts sont des invisibles, ils ne sont pas des absents. " Saint Augustin
Parce que vie et mort font partie d'un même tout et que chacun de nous est concerné : nous avons tous perdu des êtres chers ou redoutons d'en perdre.
On parle de “faire le deuil” d’une personne décédée, mais également de faire le deuil d’une relation, d’une situation, d’une amitié…et bien sûr, comme l’empreinte digitale, le travail de deuil comporte des caractéristiques universelles mais est unique à chacun.
Chaque fois que quelqu'un meurt, quelqu'un avec qui vous avez été profondément proche, quelqu'un avec qui vous avez été très intime, avec qui vous avez été heureux et malheureux, triste et fâché, quelqu'un avec qui vous avez connu toutes les saisons de la vie et qui est d'une façon ou d'une autre devenu une part de vous et dont vous êtes devenu une part de lui ou d'elle, lorsque quelqu'un comme cela meurt, c'est non seulement une mort qui arrive à l'extérieur, c'est aussi comme une mort qui arrive à l'intérieur. Cette personne habitait une part de votre être, ainsi lorsqu'elle meurt, cette part dans votre être meurt aussi. Elle accomplissait quelque chose en vous, elle disparaît et des blessures restent. Nous pouvons parfois avoir l'impression d'avoir des vides dans notre êtres. Alors, nous cherchons la compagnie de l'autre, son amour. Et par cette présence, nous réussissons à remplir ces vides d'une façon ou d'une autre.Lorsque l'autre disparaît, ces vides sont de nouveau là… grand ouverts comme des abîmes. Vous les avez peut-être oubliés, mais vous les sentez et en souffrez.
Faire son deuil est bel et bien un processus actif, dans lequel l’hypnose peut se révéler un soutien très précieux.
Plusieurs paramètres interviennent :
– La relation que l'on a à la mort.
– La qualité de la relation avec le défunt.
– Les circonstances : la mort d’un proche est souvent génératrice de culpabilité, certains contextes y sont plus propices.
– Le changement de rôle : lorsqu’une personne s’en va, ceux qui restent ont à redéfinir leur place, leur rôle, un nouvel équilibre doit s’établir.
– La qualité du réseau social sera déterminant quant au soutien aussi bien matériel que psychologique.
L’hypnose est un merveilleux outil pour travailler sur la cicatrisation, l’acceptation, se préparer à gérer l’avenir autrement.
Même si elles ne sont pas nécessairement vécues par tous dans cet ordre, voici les plus fréquentes :
– Fuite : investissement dans le travail, occupations.
– Focalisation sur la personne disparue : recherche frénétique de tout élément qui la rappelle : objets, souvenirs, lieux, ..
– Confrontation avec l’absence, elle peut générer une sensation de déstructuration, la réalité est pesante. Avec le temps, les aides extérieures s’estompent, laissant place à la solitude, la douleur et l’angoisse.
– Reconstruction, la personne sort du deuil, redéfinition de l’identité.
La mort peut être perçue comme une rupture définitive si l'on est l’on athée, et même si l'on est spirituel ou que l’on soit croyant et/ou pratiquant, le chagrin reste une épreuve dans un premier temps. Il est souvent difficile de se concentrer sur autre chose que des sentiments négatifs et malheureux lorsqu’un être cher nous quitte. Pour se protéger, nous allons ériger différentes barrières pouvant empêcher tout processus de changement pour s’accrocher au passé, confinant ainsi la personne en deuil dans son chagrin.
Alors que certains pourront « revivre » après quelques semaines, d’autres mettront des mois, voire des années pour y parvenir. Le rôle de l’hypnothérapeute sera ainsi d’accompagner les personnes en deuil à entrevoir de nouvelles perspectives, à transformer son chagrin, accepter la réalité du décès et renforcer l'intériorisation de la relation au défunt dans une perspective plus apaisée.
Le travail consistera donc à accepter l’absence de la personne décédée sans pour autant chercher à l’oublier. Au même titre qu’une cicatrice, la blessure doit se refermer, mais sa présence restera gravée…permettant de nouvelles perspectives dans le respect de la relation avec l’être parti.
Par ailleurs, la mort peut aussi entraîner un déséquilibre organisationnel dans la vie courante, notamment pour les personnes qui perdent leur conjoint ou un proche particulièrement présent au quotidien. Le chamboulement dans les habitudes constitue alors une source importante d’angoisses diverses d’autant plus qu’un sentiment d’impuissance se dégage souvent de cette situation.
La culpabilité, la colère ou d'autres émotions peuvent être un véritable frein. L’hypnose permettra aux personnes en deuil de prendre conscience de leurs ressources et de retrouver la confiance en soi qui s’est effritée durant ces moments tragiques. La thérapie par l’hypnose est aussi un excellent moyen de se calmer et de mettre en repos son esprit de manière plus sereine.
L'hypnose vous aide à transformer votre chagrin en un lien continu et sain avec le défunt, à achever ce qui est resté inachevé. Le deuil est un processus de
cicatrisation et non d’oubli.
Afin de vous accompagner dans ce cheminement, quatre à cinq séances vous permettront cette transformation progressive des émotions et cet apaisement.
Lors de la première séance, nous prendrons le temps de parler pour que vous puissiez déposer votre peine et de vivre un première séance d'hypnose apaisante et régénérante.
Les deux séances suivantes seront des séances de préparation au deuil.
Et une dernière séance permettra de réparer, consolider un meilleur lien avec le défunt.
Il s'agira de rencontrer et communiquer avec le défunt afin de :
Diminuer la tristesse : La tristesse sans fond provient principalement du sentiment d’être
déconnecté du défunt(dissocié et dans le passé à sentiments de
vide).
et non le couper !
Établir une relation différente et
dynamique avec le défunt (passage du vivant à l’ange protecteur, au mentor, etc.).
Réduire le sentiment de culpabilité.
Aucune croyance n'est préalable pour cela, simplement avoir une intention positive.